Programmes soutenus par la MSH

Le projet scientifique « Wende & Wandel – dire et penser le changement dans le monde germanique » est une collaboration entre germanistes, géographes, historiens, linguistes et littéraires, qui se proposent d’explorer les discours et les représentations du changement dans les pays germaniques (Allemagne, Autriche, Suisse).

A travers une approche interdisciplinaire s’inscrivant principalement dans les domaines de la sociologie, de la géographie et des sciences de la communication, ce projet de recherche a pour objectif de renforcer le dialogue interdisciplinaire et de proposer de nouvelles méthodologies de travail autour de questionnements récurrents en sciences humaines et sociales à savoir : le lien social, la mobilité et les territorialités.

Ce programme a été financé dans le cadre d’une candidature commune du CERAMAC et de la Jeune Chambre Économique de la Plasturgie (JCEP), en réponse à un appel à projets de la Région Auvergne pour une BRF (Bourse Recherche Filière) adressé aux différents clusters.

Ce projet doit permettre à des philosophes et des scientifiques spécialistes des systèmes complexes de travailler ensemble à l’élaboration et l’évaluation critique de modèles d’interaction sociales dont l’objectif est de contribuer à la réflexion philosophique.

La notion d’attractivité, pensée dans le temps long, permet d’analyser les dynamiques de recomposition des modèles territoriaux. Cette recherche se situe dans le sillage théorique des analyses systémiques du processus de réseaux urbains maillé et polycentrique.

L’oppidum de Corent (Auvergne, France), situé à 15 km au sud-est de Clermont-Ferrand, et occupant la presque totalité d’un plateau d’origine volcanique couvrant une soixantaine d’hectares, atteste l’émergence en Gaule d’un véritable phénomène urbain que l’on a longtemps cru limité aux régions méditerranéennes (Poux, Foucras, 2008).

Des programmes récents de recherches pluridisciplinaires consacrés à l’analyse des interactions sociétés-milieux dans la haute montagne pyrénéenne ont montré que les espaces montagnards, loin d’être des conservatoires d’écosystèmes naturels restés à l’écart des processus de forte anthropisation ont été progressivement transformés en véritables anthroposystèmes au cours des millénaires et ne sont donc pas des espaces historiquement en marge sur la longue durée.