Plateforme

IntelEspace est à l’initiative du montage de plusieurs programmes de recherche qu’elle pilote de manière individuelle, en collaboration avec d’autres laboratoires de la MSH ou en partenariat avec des structures de recherches externes à la MSH :

Programmes interMSH (Clermont et Lyon) DATADRONE1 et DATADRONE2

2019-2022
Coordination : Sonia Guérin-Hamdi - MSH Lyon St-Étienne, F. Vautier - Responsables scientifiques : F. Vautier, E. Fovet, M. Dacko

DATADRONE
© MSH LSE et CLERMONT-FERRAND

L’utilisation d’un drone pour la récolte de données images d’intérêt scientifique a pour corollaire la production d’un flot très important de données, qu’il faut stocker et gérer. L’objectif de DataDrone est de concevoir une solution innovante de système de stockage de ces données drone qui permette de les archiver, de les protéger, de les rendre facilement accessibles et d’optimiser leur recherche sur la base de métadonnées.

 

 

 

 

Partenaire du programme Suivi de la biodiversité des prairies permanentes par combinaison de technologies de télédétection embarquées sur drone (UMR 874 Ecosystème prairial)

2019
Porteur : J. Pottier - INRAE

Ce projet a pour enjeux scientifique de caractériser finement la dynamique spatio-temporelle des ressources (eau, azote, lumière) et de la structure de communautés végétales au sein de parcelles de prairies soumises à différentes modalités de gestion.
La plateforme IntelEspace a pour mission de :
- Acquérir sur les parcelles expérimentales de l’INRA situées à Saint-Genès-de-Champanelle, des images drone à l’aide de trois capteurs (Thermique, multispectral, photogrammétrique). Douze missions sont prévues à des dates déterminées à l’avance.
- Post-traiter ces images de manière à les rendre exploitables.
- Réaliser un vol drone avec un LiDAR afin de produire un MNT (Modèle Numérique de Terrain).
- Mesurer l’incertitude de la mesure en particulier pour la détermination des hauteurs d’herbe par photogrammétrie.
- Fournir les images post-traitées pour les 12 missions, et les résultats de la mesure de l’incertitude sous forme numérique

Programme DDRAUN (Données, Drone, Risques, Agriculture, Numérique) - Les données spatiales à haute résolution au service des systèmes agricoles : mesure et gestion des risques naturels

2017-2020
Porteurs : C. Araujo Bonjean (Cerdi), P. Jeanneaux (UMR Territoires), F. Vautier

DDRAUN
© IntelEspace

Les risques économiques et naturels auxquels les agriculteurs-éleveurs dans les pays développés et en développement sont confrontés augmentent, en lien notamment avec le changement climatique, la prolifération des organismes nuisibles et l’évolution des modes de production. Face aux risques systémiques (naturels, sanitaires, de prolifération de ravageurs), l’action publique est souvent indispensable. Mais, dans le domaine de la couverture des risques, l’absence d’Etat au sud ou le désengagement progressif de l’action publique au nord questionnent les modes de couverture des risques.
Ces situations exigent que les agriculteurs gèrent de plus en plus directement eux-mêmes une partie des risques liés à leur activité. Le recours aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) offre de nombreuses possibilités. Les NTIC donnent accès à des informations jusque-là inaccessibles comme les données collectées par des technologies de pointe (drone équipé de capteurs, satellites).
L’originalité du projet DDRAUN est de faire collaborer des chercheurs en économie (UMRs Metafort et Cerdi) qui proposent de traiter avec les outils de l’analyse économique la gestion des risques naturels avec des chercheurs en géomatique et en télédétection, spécialistes (plateforme de géomatique IntelEspace de la MSH de Clermont-Ferrand) de l’utilisation et du traitement des données spatiales à haute résolution produites grâce aux technologies numériques.
Le projet cible deux terrains aux contextes et aux enjeux locaux différents. En Auvergne, le projet se focalise sur la destruction des prairies dans les zones d’élevage de moyenne montagne par le campagnol terrestre. Au sahel (Niger), le projet se focalise sur le risque climatique.
La plateforme IntelEspace a deux missions principales :
- Étudier la faisabilité de détection des tumuli de campagnols et de taupes via des capteurs multispectrale, thermique et LiDAR (à partir d’un drone) à très haute densité et très haute précision, et comparer ces méthodes avec les méthodes par photogrammétrie développées par AgroSup Dijon en partenariat avec la FREDON Franche Comté. Ce travail sera mené avec des répétitions dans le temps pour tenir compte de la croissance de la végétation et des pratiques de pâturage, sur des parcelles représentatives de différents niveaux d’infestation suivies sur le terrain en termes d’itinéraires culturaux, de mesures du rendement et d’estimation des populations de campagnols et de taupes (conduites dans le cadre d’actions de recherche-développement déjà engagées). L'objectif final est de développer un protocole d’application permettant d’optimiser la résolution pour limiter les volumes de données et augmenter l’autonomie de vol ; l’objectif étant à terme de pouvoir systématiser la prospection afin de fournir aux agriculteurs des indicateurs d’alerte destinés à accélérer la prise de décision pour engager des actions visant à réduire le risque d’infestation.
- Fournir un appui aux deux doctorants intégrés dans le projet, dans la phase d’acquisition et de traitement des données d’images satellitales concernant la production végétale (indices NDVI par exemple) sur deux sites expérimentaux auvergnats et des données plus précises sur les populations de campagnols et sur la production d’herbe. Le travail sera d’abord rétrospectif (si possible sur 5 ans en Auvergne pour disposer d’un cycle de pullulation, sur des années contrastées au Niger pour disposer de situations météo différentes). L’approche par télédétection devrait fournir des informations objectivées sur les niveaux de production agricole et sur leur dynamique en fonction des conditions climatiques. Ces données devraient ensuite être utilisées par les doctorants pour évaluer l’impact économique sur les exploitations et apprécier les besoins qui pourraient être couverts par assurance.

Chaire archéologique attribuée par Université Clermont Auvergne Fondation (UCAf). ARVERNES 2.0. Nouveaux regards sur des sites archéologiques emblématiques de la cité des Arvernes (Ier - Ve s. ap. J.-C.)

2019-2021
Porteur : B. Dousteyssier

CHAIRE
© IntelEspace

La chaire se propose d’apporter de nouvelles données sur des sites archéologiques emblématiques de la cité des arvernes (Auvergne romaine, Ier-Ve siècle ap. J.-C.) en mobilisant notamment des sciences dures pour (i) analyser des artefacts et écofacts conservés dans les dépôts archéologiques et (ii) documenter le potentiel encore enfoui des sites en utilisant des méthodes non invasives. Quatre sites ont été sélectionnés, pour des raisons à la fois historiques et de déploiement possible, sur le terrain, de nouveaux instruments d’acquisition de données. Il s’agit de la nécropole mixte des Martres-de-Veyre, des bâtiments cultuels du puy de Dôme (zone sommitale et pentes), des groupes d‘ateliers de potiers de Lezoux et de la parure monumentale du Mont-Dore (thermes et temple).
https://www.canal-u.tv/video/msh_clermont_ferrand/les_vestiges_antiques_du_mont_dore_2020_annee_01.59273

 

 

 

CPER Gergovie et les sites arvernes

2015-2020
Coordination pour la MSH : M. Dacko

Gergovie
© Pictures Fabryc

Depuis 2017, la plateforme est partenaire, aux côtés du Conseil départemental du Puy-de-Dôme, du projet de valorisation scientifique et culturelle « Gergovie et les sites arvernes ». La IntelEspace en coordonne le volet archéologique et participe à la connaissance des réseaux de peuplement de la fin de l’Âge du fer à la fin de l’Antiquité dans le bassin clermontois au moyen de méthodes de détection non-invasives : imagerie multi-capteurs par drone (Lidar, multispectral et thermique), prospections géophysiques et prospections pédestres. Plus d'information : https://msh.uca.fr/realisations/gergovie-et-les-sites-arvernes

 

 

 

Recherches archéologiques sur les fortifications césariennes de la guerre des Gaules

2018-2021
Porteurs : Y. Deberge - Inrap, UMR 8546, M. Dacko

CESAR
© IntelEspace

En partenariat avec l’Inrap (Centre archéologique de Clermont-Ferrand et Direction Scientifique et Technique), IntelEspace coordonne un projet de recherche autorisé par le Ministère de la Culture sur les camps romains installés devant l'oppidum de Gergovie à l'occasion du siège de 52 av. J.-C. L’objectif principal est de mieux caractériser l’architecture de ces infrastructures militaires au moyen d’un croisement expérimental de méthodes non-invasives et de compétences scientifiques diversifiées : Prospections géophysiques, imagerie multi-capteurs par drone (Lidar, multispectral,thermique), phytoarchéologie et pédologie. Plus d'informations : https://www.inrap.fr/le-camp-de-cesar-devant-gergovie-15051

 

 

 

 

Projet d’Activité Scientifique Lezoux, le site de la ZAC de l’Enclos

2018-2021
Porteurs : B. Dousteyssier et Ph. Bet - Inrap

ZAC_ENCLOS
© Philippe Bet

L’opération de la ZAC de L’Enclos est, certainement, l’une des principales fouilles menées à Lezoux depuis la découverte du site au XVIIIe siècle. Elle a été réalisée, sous la direction de Ph. Bet, entre 1983 et 1987, avec des moyens financiers extrêmement réduits et quasiment sans aucune mécanisation. Elle a mobilisé, durant cinq années et principalement en 1986 et 1987, des centaines de stagiaires universitaires durant quatre à sept mois chaque année. Il s’agissait du chantier de fouilles le mieux subventionné pour la région ; le service des Fouilles et Antiquités attribua, également, pour soutenir ce chantier, une vingtaine de mois de vacations AFAN durant cette période pour la phase terrain, mais le post-fouille ne bénéficia d’aucune aide. 300.000 artefacts, pour un poids total d’environ quatre tonnes, ont été recueillis et sont actuellement conservés au musée départemental de la céramique de Lezoux.
Ce chantier est situé dans le groupe d’ateliers de potiers le plus important de Lezoux, celui de la rue Saint-Taurin. Il a permis de fouiller des vestiges qui couvrent toutes les phases de Lezoux durant l’Antiquité. Ce site est, ainsi, la parfaite illustration de l’évolution de Lezoux depuis le Ier s. avant Jésus-Christ jusqu’à la fin du Bas-Empire. La ZAC de l’Enclos est, en ce sens, un véritable condensé de l’ensemble du site de Lezoux. Le PAS a pour ambition d’étudier l’ensemble du mobilier et de publier les résultats sous formes de monographies, par siècles.

 

VROOM (Voies Romaines par drone Multi-capteurs)

Depuis 2018
Porteurs : E. Fovet, M. Dacko

VROOM
© IntelEspace

Ce projet, animé par IntelEspace avec le concours de membres de GEOLAB (UMR 6042), a pour objet le développement de méthodes non invasives pour l’étude de la matérialité des routes antiques de la cité des Arvernes (modes et logiques de construction, évolution). Il porte notamment sur des travaux d’expérimentation de capteurs thermique et multispectral embarqués sur drone.

 

 

 

Projet d’Action Scientifique Inrap HARGARA (habitat rural de la cité des Arvernes)

2018-2022
Porteurs : B. Dousteyssier, L. Lautier - Inrap, UMR 7264

Hargara
© IntelEspace

Ce programme d’action scientifique labélisé par l’INRAP doit permettre la mobilisation de données acquises en Auvergne lors de fouilles archéologiques, diagnostics et prospections aériennes au cours des 20 dernières années. Un des objectifs est d’analyser les formes de l’habitat rural gallo-romain et les dynamiques de peuplement à l’échelle d’une cité antique.

 

 

 

 

 

Programme AGRICOLA. Contexte archéologique des sites de Gergovie, Corent, Gondole (Puy-de-Dôme, France) de la Protohistoire récente à l’Antiquité tardive (IIe av. - Ve s. ap. J.-C.)

2019-2020
Porteurs : B. Dousteyssier

Agricola
© IntelEspace

L’objectif du programme Agricola (2018-2020) était de caractériser le « Contexte archéologique des sites de Gergovie, Corent, Gondole (Puy-de-Dôme, France) de la Protohistoire récente à l’Antiquité tardive (fin IIe av. - Ve s. ap. J.-C.) ». Gergovie, Gondole et Corent sont 3 sites majeurs, géographiquement très proches, situés au cœur du territoire des Arvernes. La fenêtre d’étude s’étend ainsi sur environ14 km de côté et s’inscrit en bordure de la rivière Allier. Le début de la période d’étude a été placé au moment où l’occupation de Corent est la plus dense et précède le développement des oppida de Gondole et de Gergovie. À la fin de l’Antiquité, ces trois pôles sont abandonnés, parfois depuis plusieurs siècles. Entre ces deux bornes chronologiques, de nouveaux habitats groupés se sont développés en plaine et, avec eux, un ensemble d’habitats intercalaires.
Ce programme a nécessité la réalisation d’un bilan des données archéologiques disponibles et l’acquisition d’une nouvelle documentation par méthodes non invasives, en particulier des prospections pédestres, des prospections aériennes - par avion et par drone - et des prospections géophysiques. Ce travail a principalement porté sur quatre fenêtres d’étude, définies en concertation avec les différents acteurs de la recherche actuelle : (i) le plateau de Gergovie (La Roche-Blanche) ; (ii) l’intérieur de l’oppidum de Gondole (Le Cendre) ; (iii) le méandre de l’Allier aux Martres-de-Veyre ; (iv) la plaine de la Narse de La Sauvetat, en contrebas occidental du plateau de Corent.

Programme Collectif de Recherche TRACHYTE

2015-2018
Porteurs : Pierre Boivin (LMV), Bertrand Dousteyssier, Didier Miallier (LPC)

TRACHYTE
© IntelEspace

Financé par le Ministère de la Culture et le Conseil Départemental du Puy-de-Dôme, ce projet collectif de recherche est co-porté par la plateforme IntelEspace de la MSH, le Laboratoire Magmas et Volcans (UBP-CNRS-IRD) et le LPC (UBP/UdA/CNRS - IN2P3).
Le programme de recherche « Trachyte » est résolument pluridisciplinaire. Il associe des archéologues, des archéologues du bâti, des géologues, un tailleur de pierre, des ingénieurs en instrumentation scientifique et des membres du groupe de spéléologie d’Auvergne. Ensemble, nous travaillons sur une roche volcanique bien représentée dans la Chaîne des Puys (Puy-de-Dôme), à savoir le trachyte, sur son exploitation, sur ses utilisations et la diffusion des produits manufacturés depuis l’Antiquité jusqu’à l’époque moderne.
Après une année probatoire (2015), le PCR a été validé par le ministère de la Culture pour 3 ans (2016-2018). Il regroupe au total 24 personnes dont 5 collègues de l’INRAP qui ont bénéficié du soutien sans faille de l’institut au cours des précédentes années (PAS INRAP validé).
Les résultats obtenus, majeurs, demandent à être publiés. C’est ce que nous nous proposons de faire en 2019 (aide à la préparation de publication demandée au Ministère de la Culture par les 3 directeurs du programme). La trame de la publication est déjà élaborée. Nous publierons, sous la forme de 2 volumes, à la fois une synthèse des travaux réalisés et l’ensemble des corpus. Le support sera un numéro de la nouvelle collection archéologique des Presses Universitaires Blaise Pascal, Terra Mater.
https://www.canal-u.tv/video/msh_clermont_ferrand/episode_1_un_programme_au_coeur_de_l_interdisciplinarite.44761

Archéologie Aérienne en Auvergne

Depuis 2014
Porteur : B. Dousteyssier

Archeoaerienne
© IntelEspace

Programme financé par le Ministère de la Culture dans le cadre de campagnes de prospections aériennes. La plateforme, en collaboration avec le Centre d’Études et de Recherches d’Archéologie Aérienne, réalise des survols pour photographier des sites archéologiques et met en place, avec l’aide des informaticiens de la MSH, une photothèque couplée à un système d’information géographique pour archiver et interroger les données.


 

 

 

 

Programme AYPONA

2013-2016
Porteurs : F. Vautier, Y. Miras

Corent
© Pictures Fabryc

Financé par la région Auvergne, Aypona (pAysages et visages d’une agglomération clermontoise : apProche intégrée et diachrONique de l’occupAtion de l’Oppidum de CoreNt) est un programme de recherche interdisciplinaire en archéologie environnementale, géoarchéologie et archéo-géomatique proposé par les équipes de GEOLAB (UMR 6042), de la MSH de Clermont-Ferrand, du CHEC (EA-1001), du LMGE (Laboratoire Microorganismes : génome et Environnement - UMR 6023), de EVS (Environnement, Ville, Société – Université de Lyon / UMR 5600), du ArAr (Laboratoire Archéologie et Archéométrie – Université de Lyon – UMR 5138), de TRACES (Travaux et Recherches Archéologiques sur les Cultures, les Espaces et les Sociétés – Université Toulouse Jean Jaurés – UMR 5608) et de l’INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives). L’objectif principal est de travailler sur un des sites majeurs pour toute la Protohistoire européenne, l’oppidum de Corent, situé à 15 kms de Clermont-Ferrand. Intelespace est co-porteur du projet avec le laboratoire Géolab et intervient essentiellement sur le volet géomatique : exploitation de données LiDAR et d’archives photographiques par photogrammétrie, prospections géophysiques et construction d’une base de données géographiques.