« L’écocritique : un nouveau regard sur la littérature »
Dans cet entretien réalisé par Puy de Sciences, le portail grand public de culture scientifique en Auvergne créé par l'Université Clermont Auvergne, Sophie Chiari, professeure de littérature anglaise à l'UCA et directrice de la Maison des Sciences de l'Homme de Clermont-Ferrand, définit l'écocritique. Une interview en écho à la parution aux Presses universitaires Blaise-Pascal de son ouvrage sur ce thème.
Extrait :
Un petit ouvrage vient de faire son entrée dans la collection clermontoise L’Opportune : Écocritique. Repenser l’environnement au prisme de la littérature. L’auteure, Sophie Chiari, est professeure de littérature anglaise à l’Université Clermont Auvergne (UCA). « Être écocritique, c’est changer de paradigme dans notre relation à la littérature », analyse l’enseignante-chercheuse, qui nous offre aujourd’hui son regard sur l’écocritique et ses singularités.
PDS : Dans votre ouvrage vous donnez plusieurs définitions de « l’écocritique », selon les auteur·rice·s et les périodes évoquées. Quelle est la vôtre ?
S.C. : Au départ, il s’agit d’une approche littéraire qui étudie les relations entre un texte et tout ce qui se rapporte à l’environnement (les arbres, le climat, les sols…). Être écocritique, cela revient donc à décentrer le regard que l’on porte sur la littérature, et à s’intéresser non plus aux seuls personnages d’un récit, mais aussi à tout ce qui les entoure.
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