La performance des bâtiments face aux crises environnementales, économiques et sociales
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Ingénieur en Génie Civil et Urbanisme (GCU) de formation (INSA Lyon 80), Jean-Jacques Roux s'est orienté très tôt vers l’Efficacité Energétique des Bâtiments au travers de son Projet de Fin d’Etudes, d’un DEA et finalement de sa thèse (1984) : « Proposition de Modèles Simplifiés pour l’étude du Comportement Thermique des Bâtiments ». Il a été, depuis cette période, enseignant dans un département de Génie Civil et chercheur au CETHIL (Centre d'Energétique et de Thermique de Lyon, UMR5008). Directeur du département GCU de l’INSA de Lyon pendant 6 ans, Jean-Jacques Roux a également été directeur du Laboratoire commun EDF-CETHIL « BHEE » (Bâtiment à Haute Efficacité Energétique) pendant 15 ans. En 2013, le grade de « IBPSA Fellow » lui a été décerné pour l’ensemble de mes travaux de recherche dans le domaine des transferts de chaleur et de masse dans les bâtiments ainsi que de leur simulation (IBPSA : International Building Performance Simulation Association).
En résumé
Son domaine de compétence étant centré sur l’Efficacité Energétique des Bâtiments, Jean-Jacques Roux aborde dans ce podcast la « performance » des Bâtiments essentiellement au travers de ce prisme.
Un bâtiment, des logements, une maison sont des espaces à vivre et bien sûr des indicateurs centrés uniquement sur les aspects énergétiques ne sont pas suffisants pour en définir la qualité. Le confort (le ressenti ?) des usagers (d’un point de vue acoustique, visuel, thermique...) est essentiel dans le vécu des espaces habités, que ce soit en termes de logements ou de lieu de travail.
Jean-Jacques Roux aborde ici le sujet par le biais du Diagnostic de Performance Energétique (DPE) qui est un indicateur dont on parle beaucoup dans la période actuelle. Cet indicateur est intéressant puisqu’il est connu du grand public : les classes énergétiques (A, B, C... F, G) étant similaires à celles utilisés pour classer les réfrigérateurs, les lave-linges ... mais il est aussi obligatoire à l’affichage pour la location des logements et inclus désormais une composante environnementale par le biais d’une évaluation des émissions de gaz à effet de serre. Il est surtout intéressant parce que sous une apparente simplicité, il peut être ambigu et relativement complexe. Tout cela renvoie à la qualité des indicateurs et à l’utilisation qui en est faite, mais aussi à l’impact environnemental des logements, et également à leur disponibilité via les contraintes imposées par la loi pour les plus énergivores et donc à des problématiques économiques et sociales.