L'énigme des sépultures de chevaux au pied de Gergovie
La Maison des Sciences de l'Homme de Clermont-Ferrand, le Musée Archéologique de la Bataille de Gergovie, le Département du Puy-de-Dôme et Archeodunum lancent un nouveau cycle de conférences intitulé Echos d’Archéos, autour de l’archéologie et de l’histoire du territoire arverne. L'archéozoologue Sylvain Foucras, auteur de l'ouvrage, Sépultures de chevaux devant Gergovie. Archéozoologie des rituels gaulois, aux Presses universitaires Blaise Pascal, inaugure ce cycle de 4 rendez-vous annuels par une web conférence sur le thème L'énigme des sépultures de chevaux au pied de Gergovie, le jeudi 18 mars
En résumé :
En 2002, d'énigmatiques sépultures de chevaux, parfois ensevelis avec des hommes, sont découvertes au cœur du territoire des Arvernes. Presque vingt ans plus tard, ces squelettes commencent à livrer leur secret et nous donnent une autre image des populations gauloises.
Huit hommes enterrés avec huit chevaux, tous installés dans des positions similaires, allongés sur le flanc droit, le bras gauche posé sur le visage du défunt placé devant lui… À l’automne 2002, des fouilles archéologiques mettent au jour la sépulture de Gondole au Cendre et révèlent une pratique funéraire aussi spectaculaire qu’inédite en Gaule. Quelques mois plus tard, les archéologues découvrent cinq fosses contenant les squelettes de 53 chevaux enterrés au pied de Gergovie (Orcet).
Il faudra attendre presque vingt ans pour que les squelettes commencent à livrer leur secret. Mais ils soulèvent aussi bien des questions : ces sacrifices de chevaux et peut-être aussi d’hommes, sont-ils liés à un seul et même rituel ? Ensevelis sur le lieu même de la bataille de Gergovie, ont-ils un rapport avec cet évènement militaire ? C’est par l’étude de ces squelettes que l’on va tenter de comprendre ces énigmatiques pratiques, qui nous donnent une autre image des populations gauloises, notamment arvernes.