GLAMCE – Dater les paysages glaciaires du Forez : combinaison d’une technique low-tech (Marteau de Schmidt) et de datation absolue (Nucléides cosmogéniques)
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Responsables scientifiques : Erwan Roussel (IR ; GEOLAB) et Arthur Ancrenaz (ATER ; GEOLAB)
Laboratoire d'appartenance : GEOLAB, UMR 6042 CNRS
Chercheurs et laboratoires associés : Emmanuelle Defive (MCF ; GEOLAB), Vincent Rinterknecht (CR ; CEREGE), Régis Braucher (CR ; CEREGE)
Disciplines représentées dans le projet : Géomorphologie, Géochronologie, Paléoclimatologie, Paléoenvironnements, Préhistoire
Inscription dans les axes scientifiques de la MSH : « Territoires, Environnement, Adaptation »
Durée du projet : 12 mois (2024)
Le projet GLAMCE s’intéresse à l’histoire des fluctuations glaciaires pléistocènes dans les Monts du Forez. Deux méthodes de datation des moraines (formations sédimentaires produites par un glacier) seront employées : la datation par Marteau de Schmidt et la datation par Nucléides Cosmogéniques. La production d’une chronologie glaciaire robuste dans les Monts du Forez répond à trois enjeux scientifiques. D’abord, la construction d’une courbe d’étalonnage pour les mesures par Marteau de Schmidt. Cette dernière permettra d’investir d’autres régions déglacées cristallines du Massif central (Pilat, Tanargue, Lozère), encore très peu étudiées, à l’aide de cette méthode low tech. Ensuite, les glaciers de la dernière période glaciaire dans le Massif central sont des jalons paléoclimatiques qui s’ajoutent aux englacements voisins (Alpes et Pyrénées) et permettent de mieux comprendre comment ont évolué les circulations atmosphériques à l’échelle de l’Europe de l’Ouest. Enfin, ce projet propose de reconstituer les fluctuations glaciaires dans le Massif central, sous la forme d’une base de données géographique, afin de discuter à terme, les liens entre occupations/migrations humaines et les fluctuations glaciaires ainsi que les conditions paléoclimatiques qui les sous-tendent.
Lauréat de l'appel à projets simplifié 2024, ce programme est soutenu financièrement par la MSH de Clermont-Ferrand et de l'institut des Lettres Langues Sciences Humaines et Sociales de l'Université Clermont-Auvergne.